Eunice Malaquias
Nuit tombée, le
vent souffle doucement ...
Le brouillard ne laisse rien voir et moi,
Je le regarde pensive (pourquoi?)...
Les lampes brillent là bas, tristement...
Et ma pensée court dans le mauvais temps.
Où veut-elle aller? Dieu, je ne sais
pas!
Quand rencontrera-t-elle le repos, quand?
(Je n'ose le deviner, mais j'y crois!)
Je sais que mon sourire n'est pas vu;
Les larmes que, parfois, pleurent mes yeux,
Les beaux jours que j'ai passés et connus
Sont cachés dans le vent. Mais qui les veut?
Alors, à quoi sert de vivre, à quoi,
Si ma vie doit continuer comme ça? |
Vitorino Moreira Rocha
Pela fúria dos
ventos, desgrenhada,
Pelas trevas da noite, abandonada.
Mulher, na praia nua, olha p'ró mar,
Mar que a pouco e pouco a quer matar.
A saudade ali a faz esperar
Aquele que o seu ventre fez gerar;
Mas o frio elemento lho tirando,
Da felicidade eterna a está privando.
Quantas mães carinhosas tanto choram
Os filhos queridos que dali partiram
Pr'à escura, húmida sepultura;
Quantas mães tão saudosas ali oram
Pelos piedosos filhos que caíram
Nos maléficos transes da amargura. |